Description Longue :
L'une des quatre écoles de pilotage privées (avec Nimes, Agen, Clermont-Ferrand) créées sous contrat avec l'Armée de l'Air à la veille de la Seconde Guerre . En 1938-39, l'école d'aviation d'Angers-Avrillé a été réalisée par l'architecte angevin Bricard (plans conservés aux A.D. 49). Elle n'a fonctionné que quelques mois, l'Armée de l'Air ayant créé alors ses propres structures de formation / remise en état en 1946, elle a été désaffectée vers 1960 et oubliée depuis lors par ses propriétaires-commanditaires.. Bâtiment (90m par 8m) de composition symétrique ,à deux ailes de deux niveaux autour d'un portique central à escalier principal sommé de la tour de contrôle/ structure de beton armé avec cloisons de briques, toiture-terrasse à étanchéité d'asphalte, menuiseries métalliques/ sols de grès cérame dus à Odorico (avec, au sol du portique, une mosaïque au sigle de la Compagnie Française d'Aviation sur motif d'ailes entouré d'une escadrille). Le plan des jardins et chaussées, clos d'une grille précédant le bâtiment sur la R.N., a été réalisé en parfaite cohérence de style et proportions. En 1988-89, l'association Préfiguration Ecomusée d'Anjou a constitué un dossier convaincant de proposition de sauvegarde-réutilisation. Mais la démarche, s'appuyant sur une proposition de protection au titre des Monuments Historiques avalisée par plusieurs avis déterminés au sein du Ministère de la Culture (dont celui de l'Inspecteur des Monuments Historiques) s'est heurtée à des projets autoroutiers qui prévoyaient la démolition partielle du bâtiment, à des incertitudes de diagnostic sur l'état réel des bétons armés soumis à la corrosion, et surtout à un avis du Préfet de Maine-et-Loire défavorable à une présentation devant la CO.RE.P.H.A.E. dans un tel contexte... Depuis lors, le District d'Angers a modifié ses plans autoroutiers (qui ne touchent plus le bâtiment) / l'aérodrome a été transféré à 30 Km au Nord d'Angers et l'emplacement libéré devient l'enjeu d'un vaste programme autour d'un projet de parc végétal. Le bâtiment de la Compagnie Française d'Aviation, en cours d'acquisition, doit devenir Maison de l'Architecture avec la contribution essentielle du C.A.U.E. de Maine-et-Loire en particulier qui a fait réaliser un diagnostic sur l'état des béton