Description :
En 1821, Joseph-François de Mieulle, député, receveur général des finances pour le Maine -et-Loire rachète la Thibaudière (château XVIIè siècle, en partie incendié en 1794 au milieu d'un domaine d'origine médiévale et XVIè siècle). Les communs sont agrandis en fabrique de voiles au XVIIIs. Joseph-François de Mieulle puis son fils Auguste entreprennent une restructuration du château avec trois architectes (l'entrepreneur François Lecoy en 1822, Sébastien Dellêtre (1802-64) pour le pavillon Sud autour de 1846 , et enfin René Hodé (1861-64) pour le pavillon Nord et la chapelle en 1856-7 (?). Le paysagiste Delavenne, comte de Choulot, transforme radicalement le parc régulier en parc paysager (les comparaisons des cadastres napoléonien et actuel, le plan de Choulot sont particulièrement explicites !) et les anciens communs-manufacturés sont rasés pour faire place à un ensemble organisé de communs-ferme du château. Le parc est classé au titre des Sites ( 1975). Les communs (1ha) s'organisent autour d'une cour intérieure au centre de laquelle s'épanouit une grande volière de briques, pierres et ardoises. La tradition veut que l'on se soit inspiré des communs de Scarisbrick Hill (Leicester)...style anglo-normand effectivement (colombages peints en façades...). Deux grands porches à portes de bois à claire-voie, axés , donnent accès à la cour intérieure, celle-ci s'organise autour de deux pôles fonctionnels, la cavalerie (six boxes à chacun deux chevaux, stalles, la sellerie, la remise à attelages et , à l'étage, chambres et deux greniers à foin et paille) et la ferme-modèle avec ses nombreuses fonctions (le vin , le bois, le cheval de trait et les attelages, le porc , les bovins..). Autour de cette cour carrée, les façades sont traitées avec un soin tout particulier : jeu de la brique et de la pierre blanche, de la symétrie, les décors de boiseries ajourées, appuis de balcons, encorbellements... Les plans et comptes de travaux d'origine paraissent disparus (sauf quelques dessins d'élévations) mais les comparaisons avec d'autres fonds, en particulier celui du château du Rouvotz par S. Delletre renvoient sans doute à la campagne de travaux qu'a effectuée sur la Thibaudiére le même Delletre (1802-64) au milieu du siècle. Le plan du parc réalisé alors ne montre pas les communs que l'on voit actuellement mais il ne fait guère de doute que leur construction a dû se faire peu après. Devant la disparition rapide et la fragilité de tels ensembles (pour n'en citer que quelques-uns: la Chiquetière, le Palais Briau, Challain la Potherie...), il a été envisagé une mesure de protection au titre des monuments historiques pour les façades et les toitures de ces bâtis en conjonction étroite avec un programme de réutilisation élaboré et annoncé par le propriétaire et cela, sans nuire au classement du parc au titre des Sites tel qu'il existe. Arbres, pièces d'eau, petit temple à l'ancienne renaissance construit en 1583. Pigeonnier du 17e s., orangerie 18e s. et ferme modèle du début 19e, inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
Description :
Visite commentée
Description Longue :
Visite commentée par le propriétaire du parc et des communs
Samedi 15
10h30, 14h30, 16h30
Dimanche 16
10h30, 15h
[Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/)
Conditions :
Sur réservation au 02 41 23 50 00
Conditions Tags :
Gratuit